Publié le 3 février 2025

À Landivisiau, le professeur Robert Bellé a donné sa dernière conférence au lycée du Léon

Vendredi, le professeur Robert Bellé a donné sa dernière conférence au lycée du Léon. « Un honneur » pour Éric Salaün, proviseur. Il est venu parler du prix Nobel 2024 des sciences devant une centaine de lycéens.

Vendredi, le Pr Robert Bellé a donné sa dernière conférence au lycée du Léon devant une centaine d’étudiants. (Archives Le Télégramme)

« C’est un honneur, voir un privilège de recevoir le Pr Robert Bellé, au sein de notre établissement », a annoncé d’emblée, Éric Salaün, proviseur au lycée du Léon, vendredi 31 janvier 2025. Un honneur d’autant plus grand, que le professeur émérite de l’université de la Sorbonne et de l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, donnait sa dernière conférence.

C’est devant un parterre d’une centaine de lycéens de première et terminale scientifique, que le Pr Bellé, rattaché à la station biologique de Roscoff est venu parler du prix Nobel 2024 des sciences, à savoir la découverte des « micros-ARN » par Victor Ambros et Gary Ruvkun. « Une découverte fondamentale, une des plus grandes d’ailleurs, je pense », annonçait le biologiste.

« L’Intelligence artificielle, un apport considérable »

Ces découvertes vont faire évoluer les traitements proposés, notamment dans les cancers, au cours de prochaines années. Mais tout ceci ne peut se faire sans l’Intelligence artificielle (IA) « pour comprendre le fonctionnement physiologique et agir en thérapie, l’IA se révèle un apport considérable, car les algorithmes actuels ne le permettent pas ».

Mais au-delà de la présentation, Robert Bellé a incité les lycéens à la fibre scientifique à faire le bon choix quant au cursus qu’ils voudront suivre, « les métiers évoluent vite, d’ici votre arrivée sur le marché du travail, beaucoup de choses auront changé », aussi l’anticipation est de mise. D’ailleurs, certains jeunes n’ont pas hésité à s’attarder en fin de rencontre pour poser des questions personnelles quant à savoir quel établissement intégré pour devenir biologiste, question d’autant plus pertinente, que parfois les effectifs peuvent être restreints dans certaines spécialités.

© Le Télégramme 03/02/2025